SITUATION NATIONALE : LES AUTEURS DU PUTSCH DOIVENT ETRE PUNIS SELON L’UPC
Dans une conférence de presse tenue ce matin, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a récusé toute forme d’amnistie pour les auteurs du coup de force perpétré par le Conseil national pour la démocratie (CND), le 16 septembre dernier. Les auteurs de ce putsch manqué du 16 septembre dernier, « dont les actes relèvent d’une haute trahison doivent être tous traduits devant la Justice et punis », a estimé le « parti du lion ».
Tout en félicitant le gouvernement de la Transition pour la décision de dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’UPC a estimé que le Burkina ne connaitra la tranquillité que lorsque « la tête du serpent ne sera pas mise hors d’état de nuire ». Pour sa part, le colonel Charles Lona Ouattara, secrétaire national chargé de la défense et de la sécurité de l’UPC, a estimé que le gouvernement devrait réagir avec fermeté face au RSP. Une armée, a-t-il dit, se commande, au lieu de discuter avec elle. Et de poursuivre que la place d’une armée républicaine est dans les casernes, et non sur le champ politique, sous peine de violer les lois militaires.
Par ailleurs, parlant des élections, l’UPC dit être en phase avec les décisions du Conseil constitutionnel. Pour elle, le débat de l’inéligibilité de certains candidats est clos et elle ne saurait accepter que les juridictions nationales se dédisent.
Tassuma Dosso